Le Blog de l'Accro du Tic Tac


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7/6/2005

Chapitre 1 : La rencontre

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 10:04 pm

Alors que le Tronc vieux de plusieurs millénaires profitait de la vue au large de Marseille, bercé par la douce houle de la Méditerranée, Françoise aidait François à la manœuvre pour garer le Scénic Diesel sur la corniche.
Recule ! Encore… encore… encore.. St..
Bong !
RhhhAhhhhh, pourquoi tu n’as rien dit. Ca va encore niker la peinture du spoiler !
Mais c’est toi qui vas trop vite ! Oh, et puis c’est qu’une bagnole après tout ! Et Puis si t’es pas content, tu te démerderas tout seul la prochaine fois.
Mais noooon ma chérie, c’est juste que les pare-chocs peints, c’est joli, mais à réparer ça coûte un bras… enfin, un braquage comme ils disent ici.

Clonk, Clonk. Les portes claquent. Tzzzzic - Bliiiip-Bliiip !

Et notre couple moyen en vacances bien méritée descend vers son petit bout de calanque à lui tout seul que c’est eux les premiers donc gare aux importuns.
Vers 11h, alors que le soleil tape déjà bien fort, Françoise et François décident d’aller faire un tour avec le magnifique bateau gonflable que François a acheté la veille en même temps que les mauvaises chipolatas grasses et hors de prix à la supérette du coin.
Après avoir gonflé le bateau, nos deux compères montent dedans vers 11h30 et commencent à s’éloigner de leur petit bout de calanque à eux tous seuls, direction le grand large.
Après une demi-heure de navigation, vers midi, François repère au loin un truc qui flotte à la surface. Depuis leur yacht, on dirait un corps qui flotte.
Françoise essaie de dissuader François, mais François, quand il a une idée dans la tête, il ne lâche pas facilement prise. C’est ce qui fait d’ailleurs que ses collègues et ses amis le respectent : François, il est travailleur, et il a de la suite dans les idées, il change pas facilement d’avis, limite têtu, l’François !

De son côté, le Tronc plusieurs fois millénaire observait la scène inquiet. “Ils ne vont pas venir me déranger quand même ces deux là ! Qu’ils me laissent pourrir tranquillement, j’ai fait mon temps. Pourquoi ne passeraient-ils pas à autre chose ? Place aux jeunes que diable !".

Après encore près de trois quarts d’heure d’efforts, le vaisseau amiral de la flotte Françoise & François atteint son but !

François, à raison fier de son exploit, agrippe une des branches qui dépasse du Tronc et tire à lui le vieux et lourd bout de bois dur.
Dans le mouvement, l’une des branches brisée et calcinée du Tronc qui se trouvait juste sous la surface torpilla l’embarcation de Françoise & François, ouvrant une brèche de dix centimètres de long dans son flanc.
En quelques minutes le frêle esquif se dégonfla dans un bouillonnement de mauvais augure et nos deux compères se trouvèrent dans l’eau.
Accrochés au co-responsable bien malgré lui de leur misérable situation, ils découvraient leur toute nouvelle condition de naufragés sans en avoir encore pris toute la mesure.

6/6/2005

Prologue : Qu’est ce qu’il fait là ce tronc ?

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 10:26 pm

En 1996, du côté d’Orange, par une nuit sans Lune d’août, la foudre frappa un olivier vieux de plus de deux milles ans. La puissante décharge électrique, en plus de le brûler profondément, fit bouillir en un instant la sève de l’olivier, le privant de son fluide vital.
Le lendemain matin, il rendait l’âme, ce qui était inévitable.
L’olivier utilisa néanmoins les toutes dernières parcelles d’énergie qui lui restaient pour faire ses adieux à ses voisins qu’il connaissait fort bien après mille années à discuter avec eux des évolution du monde.

L’olivier fut alors déraciné et comme, même mort, il était beau, il fût vendu à un décorateur installé dans la région et qui s’était spécialisé dans l’aménagement de restaurants italiens, sur la côte d’azur.
Ce dernier conserva la dépouille dans son hangar pendant six mois environ, puis l’opportunité d’installer le bel enchevêtrement noueux et millénaire dans un restaurant du port de Marseille se présenta.
En janvier 1997, le Tronc s’installa donc à Marseille, juste au bord de la mer, au centre de la salle du restaurant Chez Gino.
Le restaurant était bien décoré, et Gino, le patron et le pizzaïolo faisait de bonnes pizzas… mais ça ne suffit pas pour faire une affaire qui tourne.
C’est sûr, Gino n’avait pas fait vraiment gaffe, mais quand il avait décidé de monter son affaire, il aurait du se renseigner. Devant le Chez Gino, il n’y a pas de places pour se garer, par contre, là où on peut se garer, c’est pas très loin, mais il y a ce restaurant qui fait de la bonne bouillabaisse, des plats pas trop chers et qui passe de la musique de jeunes. Bref, c’est un peu dur de faire son trou pour Gino.
Et comme toujours, pour monter son restaurant, Gino avait emprunté un peu d’argent. Pas à une banque, non, à un ami de l’un de ses cousins qui prête de l’argent à ceux qui en ont besoin.
L’ami du cousin, il a commencé à s’impatienter car devant les difficultés de Gino, il ne voyait pas trop comment il allait récupérer son argent, et les intérêts. Un soir, le Tronc fut même témoin d’une bagarre entre Gino et les hommes de main de l’ami du cousin.
Toujours est-il que par une nuit sans Lune de septembre 1997, le restaurant s’embrasa. Le feu ravagea tout et les marins pompiers de la citée phocéenne, pour juguler le sinistre n’eurent d’autre choix que de noyer le restaurant sous l’eau. Tant et si bien que presque tout le mobilier, et le tronc, furent emportés par le flot et tombèrent à la mer.
Le courant emporta alors tous les déchets calcinés vers le large.
Le lendemain matin, le Tronc flottait presque seul à 2 miles de la côte, une place de rêve pour observer l’éveil de la plus belle ville méditerranéenne.

Allait-il rester seul ?

Le Tronc… c’est quoi ?

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 9:48 pm

Le Tronc, d’après le Larousse c’est
1) Partie d’un arbre depuis la naissance des racines jusqu’à celle des branches
2) Corps humain ou animal considéré sans la tête ni les membres
3) Boîte fermée servant à recevoir des offrandes et des aumônes
4) Souche d’une famille

Mais pour nous, et pour la série du Tronc, c’est avant tout un morceau de bois mort qui flotte sur la mer. Nous verrons si ce n’est que ça ou si d’autres définitions s’appliquent.

Accroché à ce tronc, nous avons François et Françoise et ils vont vivre des aventures extraordinaires, dont nous allons être les témoins privilégiés, mais impuissants.

Les aventures du Tronc sont dans la rubrique bien nommée “Le Tronc”

5/6/2005

Revue rapide du Sigma SD10

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 1:25 am

Tiens, le fait d’avoir fait rapidement le “points forts/points faibles” du Canon EOS 20D m’a donné l’impulsion pour faire celui du Sigma SD10.
Le Sigma SD10 a été mon premier reflex numérique. Il a été très vite supplanté dans mes mains par le EOS 20D, mais ce n’est pas un mauvais appareil, loin de là. Il a des défauts (le bruit numérique très important dès les sensibilités moyennes et/ou les pauses de durée moyennes est le pire de ses défauts) mais il peut faire du bon travail, si on l’utilise pour ce qu’il sait faire. La qualité des photos qu’il produit est très loin d’être ridicule, et même les couleurs et la précision des détails sont au dessus de la moyenne, à résolution équivalente.

Ce point m’oblige à une digression sur l’art complexe du comptage des pixels, sachant que le marketing y met son grain de sel puisque le nombre de “mégapixels” constitue un argument de vente majeur.

Dans le cas des capteurs les plus répandus que sont les CCD ou CMOS à matrice de Bayer, tous les pixels sont reconstitués. En effet, au moment de la capture, chaque pixel n’est en réalité caractérisé que sur l’une des trois couleurs Rouge,Vert ou Bleu. Le capteur a mesuré pour chaque point l’intensité lumineuse sur une seule des trois couleurs.
Et oui, un capteur 8 millions de pixel comporte 8 millions de points de mesure, mais chacun réagit sur l’une des trois composantes de la lumière, ignorant les deux autres. Pour simplifier, un capteur 8 millions de pixel à matrice de Bayer capture environ 4 millions de points sur la composante Verte, 2 millions sur la Rouge et 2 millions sur le Bleu ! Le processeur embarqué réalise ensuite un traitement pour recréer les composantes manquantes sur chacun des pixels ! C’est donc une interpolation en post-traitement qui permet de reconstituer la valeur sur les trois couleurs pour chaque pixel. D’où l’importance de la qualité de ce traitement et les différences notables entre les différents appareils du marché.

Le SD10 est lui équipé d’un capteur différent dans son principe, le capteur Foveon.
Ce type de capteur, unique et commercialisé par l’entreprise éponyme, capture toutes les composantes de la lumière pour chaque point. Il n’y a pas d’interpolation pour reconstituer la couleur. Il y a quand même un traitement numérique à réaliser bien sûr, mais il ne consiste pas en une “création de couleur".
Foveon, engagé avec ses camarades dans la course au “mégapixel” a trouvé une façon originale (et favorable à son capteur) de compter les pixel.
L’image produite par le SD10 compte 3,4 Millions de Pixels (2268x1512 points) pour 10,2 millions de mesures en “équivalent Bayer". Bien entendu, le chiffre qui apparaît sur le capot avant du SD10 est “10,2 MPix", pas “3,4 MPix".
Toujours est il que les images sont extrêmement bien définies et précises. De ce fait, les 2268 x 1512 pixels initiaux, même si il ne contiennent pas plus d’information que leur nombre le permet, peuvent subir un traitement d’interpolation et produire une image toujours correctment définie équivalente à celle qui sort d’un capteur à matrice de Bayer 6 Mpix (mégapixel). C’est pas mal déjà.

Les points forts du SD10 sont nombreux :
- le capteur Foveon dont l’esprit est intellectuellement plus satisfaisant
- les images très précises qui peuvent être interpolées
- le contrôle de prise de vue sur l’appareil lui même (histogrammes sur les 3 couleurs, y compris en mode zoom, visualisation des zones de sur / sous exposition, etc.)
- l’image peut être traitée (développée) sur la base des fichiers RAW avec le logiciel Sigma Pro Photo qui est une merveille !
- le mode d’enregistrement en fichiers RAW (mais pas de jpeg)
- la mesure de lumière et exposition très efficaces
- la protection du capteur contre la poussière par un écran accessible et facile à nettoyer
- la bonne ergonomie générale
- la construction solide (châssis et capots en métal)
- la gamme d’objectifs Sigma qui est bien fournie et propose de très bons objectifs
- la package accompagnant l’appareil est très complet (alimentation continue, protection pour l’écran de visualisation, les cables (dont le FireWire)
- la connexion firewire (la connexion USB est étonnamment lente)

Le SD10 a également des points faibles :
-la gestion du bruit numérique catastrophique dès 400 ISO (le 1600 est inutilisable)
-la sensibilité aux aberrations chromatiques élevée, pas aidée par l’objectif fourni avec le boîtier (Sigma 18-50mm / 3,5-5,6)
-l’impossibilité d’enregistrement en jpeg ce qui nécessite d’une part des cartes Compact Flash de capacité importante et très rapides, mais également de passer obligatoirement par l’excellentissime logiciel de développement Sigma Pro Photo
-la base qui sert au SD10 est un SA-9, un peu daté (autofocus précis mais lent et peu sensible en basse lumière), obturateur à synchro X un peu lente etc.
-l’absence de flash intégré qui peut être utile de temps en temps
-le mode rafale lent (1,9 image/sec) à cause des gros fichiers RAW
-l’obligation d’investir dans des objectifs à monture Sigma SA, certes de bonne qualité, mais dont la diffusion est confidentielle et le marché de l’occasion inexistant
-l’autonomie très faible puisque un jeu de 4 accumulateurs NiMH 2400 ne dure pas longtemps (quelques dizaines de photos, guère plus)

Pour conclure, le Sigma SD10 est un bon boîtier. Certes, il n’est pas à l’aise sur tous les terrains et il faut le réserver pour le portrait, les paysages ou des activités calmes (essentiellement en raison de l’autofocus très précis, mais un peu lent comparé au cadors de la catégorie, car pour le reste, il est très réactif). La qualité de fabrication tout métal est très élevée et les caractéristiques de la partie image sont très alléchantes.
Il en résulte que le Sigma SD10 est capable de produire de très bonnes images, dont les couleurs sont vives, les détails saisissants. Ces images sont même agrandissables sans problème jusqu’au 20x27cm (un A4 avec les marges quand même !).

2/6/2005

Revue rapide du CANON EOS 20D

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 11:26 pm

Voilà, j’ai dépassé les 250 photos avec le EOS 20D et voici en quelques mots mon avis sur ce boîtier.
Je suis passé du trio magique A1-F1New-T90 à cet appareil numérique de dernière génération sans aucune difficulté. L’ergonomie est excellente et pour qui a l’habitude des produits de la marque, on est chez soi. Par exemple, la très pratique et indispensable roulette sous l’index droit qui permet de décaler les programmes sans quitter l’oeil du viseur était apparue sur le T90. Je l’ai naturellement retrouvée, et avec plaisir, sur cet EOS.

Voici une liste non triée et un peu en vrac des nombreux points forts du Canon EOS 20D :
- la qualité d’image exceptionnelle (piqué, couleurs, contraste, dynamique)
- les 8,2 Millions de pixels qui autorisent de bon agrandissement (jusqu’au A3! en 200 dpi) ou des recadrages généreux
- des images très neutres, sans effet de durcissement ou de saturation artificiels
- une bonne gestion de la balance des blancs
- une gestion du bruit bluffante qui enterre toute la concurrence (les images à 3200 ISO sont parfaitement utilisables !)
- une mesure de lumière complète, sophistiquée très et très efficace (E-TTL II, mesure matricielle 35 zones couplée à l’autofocus etc.)
- une vitesse exceptionnelle (latence de 0,2s au déclenchement, traitement des images par le processeur DIGIC II permettant 5 images par secondes sans renoncer à la qualité…)
- un autofocus à 9 points de mesure ultra rapide, efficace et très sensible (de -0,5 IL à 18 IL)
- une construction solide (capots en magnésium habillant un châssis en acier)
- une taille très agréable (ni trop gros, ni trop petit). Ca a l’air con, mais c’est important quand on met des objectifs un peu sérieux dessus
- une ergonomie excellente (les deux roues codeuses, les boutons bien placés, le joystick 8 directions etc.)
- les informations dans le viseur sont suffisantes (il manque les ISO pour que ce soit super complet)
- viseur clair à fort grossissement (0,9x) avec correcteur dioptrique intégré et un dégagement oculaire de 20mm
- un écran LCD d’affichage des paramètres rétro éclairé
- des possibilités de réglage immenses: on peut se constituer des pellicules virtuelles en réglant les paramètres de contraste, de saturation etc. et les appeler en quelques secondes
- la possibilité d’enregistrer en mode RAW+JPEG en conservant les 5 images par seconde
- le rapport qualité /prix excellent

Bon, bien entendu, il y a des points améliorables que je vous livre pèle mêle
- le capteur n’est pas protégé de la poussière (soit par écran, soit par un système d’auto nettoyage)
- le coefficient de recadrage (improprement appelé multiplicateur de focale) de 1,6 qui transforme un 24mm en un équivalent 38mm plus quelconque - cela oblige à lui offrir un bon zoom grand angle qui heureusement existe. Adepte des grandes ouvertures, j’ai choisi un Sigma 18-50mm/F1:2,8 (équivalent 28,8-80mm en 24x36) qui est très bon !! Mais pour retrouver les perspectives du 24mm en argentique, il faudrait un 15mm dont les caractéristiques géométriques sont difficiles à maîtriser, pour obtenir une image correcte, ce qui commence à faire des objectifs très chers.
- pas de vraie mesure spot (sur moins de 5% du cadre) - le 20D permet une mesure sélective sur 9% du cadre
- un champ couvert par le viseur de 95% (pas le 100%)
- l’écran de contrôle des images un peu petit comparé aux capacités image de l’appareil (mais ce n’est pas catastrophique)

Pour résumer donc, le 20D est une extraordinaire machine à faire des photos. Secondé par un trio de bons objectifs (Sigma EX 18-50mm/2,8, 24-70mm/2,8 et 70-200mm/2,8), la qualité des images qui sont produites par le capteur maison CMOS secondé par le processeur DIGIC-II est tout bonnement époustouflante.
De plus, le EOS 20D est très agréable à utiliser. Ceci d’une part grâce à son ergonomie soignée, mais également du fait d’une grande réactivité très agréable. Que ce soit la mesure de lumière, le délai de réaction à l’allumage, la latence lorsque l’on presse le déclencheur ou encore l’autofocus, l’écriture des grosses images sur la carte Compact Flash (Sandisk Ultra II 2Go) tout est ultra rapide et efficace.

Bref, un coup de maître de Canon.

24/5/2005

J’ai craqué pour du matos photo !!

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 11:49 pm

Ceux qui connaissent mon site savent qu’en plus des montres, j’aime la photo.
Equipé depuis un petit moment avec du matériel performant, mais ancien (Système Canon FD), j’avais fait une petite incursion dans le monde du numérique au travers de l’excellentissime et très cher en son temps Olympus Camédia C2020Z.
Voyez la bête : 2,1 millions de pixels pour 8000FF (1200€ !!!) en 1999.
N’empêche, pour ce prix, l’appareil est du haut de gamme et ça se sent car les photos prises avec, au travers de l’excellent objectif maison 6,5-19,5mm F/ 2-2,8 supportent très bien un tirage 10x15.
Mais en tant que technophile, j’étais de moins en moins capable de résister au chant des sirènes à pixel.
Et comme je ne fais jamais les choses à moitié, je me suis équipé sérieusement.

J’ai commencé par m’offrir un boîtier Sigma SD10 en kit avec son Sigma 18-50mm F/3,5-5,6, séduit que j’ai été par le capteur foveon qui capture pour chaque point de l’image les trois couleurs (contrairement aux capteurs classiques à matrices de Bayer). Au final, Sigma annonce 10,2Mpix, qui en réalité sont 3,4Mpix x 3 = 10,2 Mpix (mais pas des vrais, du moins pas exactement pareil… bref, un équivalent 6 Mpix.
Les photos sont très bonnes, avec deux petits défauts à mes yeux que sont
- une gestion catastrophique du bruit à sensibilité moyenne et en pose longue
- une gestion perfectible des hautes lumières et des zones de fort contraste qu’elles génèrent.
Certains lui reprochent de ne générer que des fichiers RAW (pas de compression jpeg embarquée). Je ne trouve ça pas si gênant que ça et, au prix d’une carte un peu plus grosse et rapide (Sandisk 1Go Ultra II), l’inconvénient disparaît (ou presque car il reste les rafales un peu lentes à 1,9 im/s en mode Haute résolution).
Et même, le logiciel de post traitement Sigma Photo Pro est tellement complet et efficace que ce serait dommage de ne pas passer par lui pour ‘développer’ les photos. Une véritable réussite que ce logiciel. Si seulement les autres constructeurs, ceux qui finissent par un “N” pouvaient en faire de même !
Les autres avantages de ce boîtier bien construit sont ses possibilités d’analyse du cliché sur l’appareil lui même avec, pèle mêle, les histogrammes sur les trois couleurs et la luminance, y compris en mode zoom sur la partie de l’image alors visualisée, les infos standard de prise de vue, la possibilité de visualiser les zones brûlées et les zones sous exposées. Soulignons la gestion de la balance des blancs efficace, ainsi qu’un rendu des couleurs riche avec des possibilités de traitement très importantes sur la base des fichiers raw.
Bref, étant donné que ce boîtier basé sur le SA7 (argentique) de chez Sigma n’est pas à la pointe de la technologie en ce qui concerne la rapidité de l’autofocus ni sur la mesure de lumière (qui reste simple, mais efficace), il se sentira plus à l’aise en studio ou pour faire des paysages.
Seulement voilà, l’objectif vendu avec l’appareil en kit est un peu faiblard, surtout pour moi habitué à mes focales fixes très lumineuses.
Je me suis alors tout simplement dirigé vers le catalogue Sigma et ai commencé à chercher les bons objectifs pour équiper mon boîtier.
Après réflexion, et une lecture attentive de tous les tests que j’avais pu trouver sur le web, j’arrêtais mon choix sur deux beaux objectifs, offrant d’excellentes performances d’après tous les tests :
- le Sigma 24-70mm F/2,8 EX Macro DG
- le Sigma 70-200mm F/2,8 EX APO HSM
En complément bien sûr du assez moyen mais correct 18-50 F/3,5-5,6 issu du kit.

Au final, avec le coefficient de recadrage du capteur Foveon qui est de 1,7 je couvrais alors la plage, en équivalent 24x36, de 30,6 à 40,8mm (18-24) à F/3,5 d’ouverture, puis de 40,8mm à 340mm (24-200mm) en F/2,8 ! Pas mal.
L’idée derrière est également de m’équiper d’un boîtier argentique et de disposer de bons objectifs à mettre dessus.
Comme les objectifs en monture Sigma ne courent pas les rues, il faut commander et verser un acompte. Je commande, je verse un acompte d’un tiers et je patiente.
Puis un soir, je commence à me dire que la monture Sigma SA n’est pas très répandue, qu’investir une telle somme dans les objectifs EX de chez Sigma m’oblige quand même à me demander ce que proposera Sigma en matière de boîtiers numériques dans 3 à 5 ans. Et là, l’angoisse quand j’apprends que Sigma à annulé, pas retardé, non, annulé, sa road-map qui prévoyait la sortie d’un SD11.
Et là je me dis, que l’investissement est trop important pour n’être utilisable qu’avec mon SD10 dont l’obsolescence arrivera assez vite car dans ce monde, les boîtiers de 3 ans sont très largement dépassés. Sans vouloir forcément me lancer dans la course au pixel, il m’était impossible d’envisager l’avenir sereinement dans ces conditions.
J’envisageais quelques instants la possibilité de me rabattre à défaut sur les boîtier argentique de chez Sigma pour exploiter mes beaux objectifs mais je n’étais toujours pas satisfait du compromis car sans être de mauvais boîtiers, ils ne sont pas auniveau des meilleurs boîtier Canon ou Nikon.
Puis, au cours de cette nuit d’insomnie à retourner le problème dans tous les sens, l’évidence me sautait au visage : CANON !
Mais oui, c’est pourtant évident : je suis un fidèle de la marque (car j’ai débuté par un Canon), ils font les meilleurs numériques du moment entre le EOS 350D qui vient de sortir et le EOS 1Ds Mark II qui règne en maître absolu sur le marché avec les 16 Mpix de son capteur CMOS maison au format 24x36 et à la dynamique inégalée.
Je me décide donc à changer de stratégie : je vais faire modifier ma commande pour les deux objectifs Sigma (qui sont très bons dans l’absolu, donc que je veux) pour les mêmes, mais en monture Canon EF.
Bien sûr, il va me falloir un boîtier à mettre derrière, et c’est tant mieux, car ça fait longtemps que je voulais passer aux Canon modernes et d’ailleurs, le choisir sera un plaisir.
Voilà, c’est décidé, il ne me reste plus qu’à choisir le boîtier numérique… et et… et je m’endors.

Le lendemain matin, dès le réveil, pendant le petit déjeuner, direction le web (merci le Wifi), le Chasseur d’Images (CI), Réponse Photo (RP).
Tous parlent du EOS 350D qui vient de sortir et refait le coup du 300D en mettant un boulevard à la concurrence. Ben voilà, un 350D ! Je lis les articles et découvre (car franchement, je n’étais pas très au courant des derniers développements en matière de reflex numérique bien que sensible au sujet depuis un moment) que le 350D s’élève quasiment au niveau d’un autre boîtier, un peu plus sophistiqué, le 20D. En lisant le test du 350D, on peut d’ailleurs lire entre les lignes le test du 20D car c’est par le fait qu’il s’approche des performances du 20D que le 350D est jugé si bon.
Je me renseigne sur le 20D qui a fait l’objet de très nombreux articles et revues sur le web et je découvre qu’il est fait pour moi.
Ce sera donc un EOS 20D, point !
En terminant mon petit déjeuner, je réfléchis de nouveaux aux objectifs puisque la donne a changé. Avec ceux que j’ai commandé, je couvre du 24 au 200mm à 2,8. C’est-à-dire, en équivalent 24x36, du 38,4mm (24mm x 1,6 pour el capteur Canon du 20D) au 320mm. Il me manque les focales courtes que couvrait le 18-50 en kit avec le Sigma.
Il me faut donc prendre soit un kit EOS 20D + 18-55 de chez Canon qui est assez moyen, soit le kit avec le 17-35 stabilisé, soit un boîtier nu avec un autre objectif qui ouvre mieux et de bonne qualité.
Un petit tour sur le web, je ne trouve pas dans la gamme Canon un objectif qui ouvre à plus de 3,5 dans les zoom courte focale.
Par contre, je trouve dans la gamme Sigma un 18-50mm F/2,8 EX DC, tout nouveau, exclusivement destiné aux numériques, à un prix que l’on peut qualifier de raisonnable, bien qu’élevé dans l’absolu.

Je saute dans la voiture, on est lundi matin, je fonce là où j’avais commandé mes objectifs Sigma monture Sigma pour faire modifier la commande en Sigma monture Canon EF.
Une dernière lecture des articles du CI et de RP en terrasse d’un café en attendant que la boutique ouvre confirme que le 20D est l’étalon, et celui qu’il me faut.

La boutique ouvre, on annule la commande pour les objectifs Sigma monture Sigma et on passe aux choses sérieuses en modifiant la commande pour :
- un boîtier Canon EOS 20D
- un zoom Sigma 18-50mm F/2,8 EX DC
- un zoom Sigma 24-70mm F/2,8 EX Macro DG
- un zoom Sigma 70-200mm F/2,8 EX APO HSM

Il n’y avait plus de 20D en stock, il m’a fallu patienter trois jours qui m’ont semblé une éternité avant de prendre livraison de l’ensemble.

Depuis, c’est le pied. J’ai retrouvé le même enthousiasme qu’à mes débuts.
Ce que je peux d’ores et déjà dire après deux semaines c’est que le boîtier et les objectifs sont vraiment fantastiques.
Je vous en parlerai un peu plus tard, avec des photos à l’appui.

4/3/2005

Aujourd’hui j’ai refusé la fortune

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 4:19 pm

Aujourd’hui, pour la 300 ème fois du mois j’ai repoussé une occasion de devenir très riche… c’est cette alléchante proposition que j’ai reçue…


AUDITOR SHAGARI SAMPORE
BANK OF AFRICA BURKINA
FASO OUAGADOUGOU

DEAR FRIEND

FIRST,I MUST SOLICIT YOUR CONFIDENCE IN THIS TRANSACTION;THIS IS BY
VIRTUE OF ITS NATURE AS BEING UTTERLY CONFIDENTIAL AND TOP SECRET.THOUGH I
KNOW THAT A TRANSACTION OF THIS MAGNITUDE WILL MAKE ANY ONE APPREHENSIVE
AND WORRIED,BUT I AM ASSURING YOU THAT ALL WILL BE WELL AT THE END OF THE
DAY.

WE HAVE DECIDED TO CONTACT YOU DUE TO THE URGENCY OF THIS
TRANSACTION,AS WE HAVE BEEN RELIABLY INFORMED OF YOUR DISCRETNESS AND ABILITY IN
TRANSACTION OF THIS NATURE.

LET ME START BY INTRODUCING MYSELF PROPERLY TO YOU.I AM MR,OMAR
UBANI,CREDIT OFFICER WITH THE BANK OF AFRICA OUAGADOUGOU BURKINA FASO. I CAME TO
KNOW YOU IN MY PRIVATE SEARCH FOR A RELIABLE AND REPUTABLE PERSON TO
HANDLE THIS CONFIDENTIAL TRANSACTION,WHICH INVOLVES THE TRANSFER OF HUGE SUM
OF MONEY TO A FOREIGN ACCOUNT REQUIRING MAXIMUM CONFIDENCE.

THE PROPOSITION:

A FOREIGNER AN AMERICAN ,LATE ENGR JOHN CREEK (SNR) CONTRACTOR WITH THE
FEDERAL MINISTRY OF AVIATION BURKIN FASO,UNTIL HIS DEATH IN AIR FRANCE
AIR BUS IN YEAR 2000,BANKED WIH US AT BANK of AFRICAN OUAGADOUGOU BURKINA
FASO AND HAD A CLOSING BALANCE AS AT THE END OF JANUARY,2000 WORTH
USD20,000,000.00(TWENTY MILLION UNITED STATE DOLLAR),
THE BANK NOW EXPECTS A NEXT OF KIN AS BENEFICIARY.VALUABLE EFFORTS ARE
BEING MADE BY THE BANK OF AFRICAN HERE IN BURKINA FASO TO GET IN
TOUCH WITH ANY OF THE CREEK’S FAMILY OR RELATIVES BUT TO NO SUCCESS.

IT IS BECAUSE OF THE PERCEIVED POSSIBILITY OF NOT
BEING ABLE TO LOCATE ANY OF LATE ‘S NEXT OF KIN(HE HAD NO WIFE OR
CHILDREN THAT IS KNOWN TO US).THE MANAGEMENT UNDER THE INFLUENCE OF OUR
CHAIRMAN AND MEMBERS OF THE BOARD OF DIRECTORS,THAT ARANGE HAS BEEN MADE FOR
THE FUND TO BE DECLEARED “UNCLAINMED” AND SUBSEQUENTLY BE DONATED TO THE
TRUST FUND FOR ARMS AND AMMUNITION TO FURTHER ENHANCE THE COURSE OF WAR IN
AFRICA AND THE WORLD IN GENERAL.

IN ORDER TO AVERT THIS NEGATIVE DEVELOPMENT, SOME OF MY TRUSTED
COLLEAGUES AND I NOW SEEK YOUR PERMISSION TO HAVE YOU STAND AS NEXT OF KIN TO LATE
ENGR. JOHN CREEK(SNR) SO THAT THE FUND USD 20MILLION WILL BE RELEASED
AND PAID INTO YOUR ACCOUNT AS THE BENEFICIARY’S NEXT OF KIN. ALL DOCUMENTS
AND PROVES TO ENABLE YOU GET THIS FUND WILL BE CAREFULLY WORKED OUT.
WE HAVE SECURE FROM THE PROBATE AN ORDER OF MADAMUS TO LOCATE ANY OF
DECEASED BENEFICIARIES,AND MORE SO WE ARE ASSURING YOU THAT THIS BUSINESS IS
100% RISK FREE INVOLVEMENT.YOUR SHARE STAYS WHILE THE REST BE FOR
MYSELF AND MY COLLEAGUES FOR INVESTMENT PURPOSE.

ACCORDING TO AGGREMENT WITHIN BOTH PARTIES AS SOON AS WE RECIEVE AN
ACKNOWLEDGEMENT OF RECEIPT OF THIS MESSAGE IN ACCEPTANCE OF OUR MUTUAL BUSINESS
PROPOSAL,WE WOULD FURNISH YOU WITH THE NECCESSARY MODALITIES AND DISBURSEMENT RATIO
TO SUITE BOTH PARTIES WITHOUT ANY CONFLICT.

IF THIS PROPOSAL IS ACCEPTABLE BY YOU DO NOT MAKE UNDUE ADVANTAGE OF
THE TRUST WE HAVE BESTOWED IN YOU AND YOUR COMPANY,THEN KINDLY GET TO ME
IMMEDIATELY VIA MY TELEPHONE NUMBER

PLEASE FURNISH ME WITH YOUR MOST CONFIDENTIAL TELEPHONE,FAX NUMBERS SO
THAT I CAN USE THIS INFORMATION TO APPLY FOR THE RELEASE AND SUBSEQUENT
TRANSFER OF THE FUND IN YOUR FAVOUR.

THANK YOU IN ADVANCE FOR YOUR ANTICIPATED CORPORATION.

YOURS FAITHFULLY,

MR SHAGARI SAMPORE

C’est tellement connu que ça porte un nom : “Scam".
Il existe des centaines de varaintes de ces lettres, dont de très beaux spécimens se trouvent sur le site www.scamorama.com (la section french Collection vous donnera quelques exemples que vous avez peut-être déjà vu)
Vous noterez également sur ce site que les variantes suivant l’actualité sont légion (Tsunami, assassinat de personnalités politiques etc.), ce qui les crédibilise. Tout le monde a entendu parler de tel ou tel évènement, et c’est alors une occasion de participer à l’Histoire.

Attardons nous quelques instants sur l’une de ces lettres, au hasard.

From: MRS. MARIE WAMBEK [mailto:wambek@tiscali.fr]
Sent: woensdag 15 december 2004
To: undisclosed-recipients

Subject: URGENTE

Venant De: Mme Marie Wambek,
Cotonou,
Republique de Benin

Cher Monsieur,

C’est avec un coeur plein de larmes et d’angoisse que je vous appelle de venir à mon secours.
Ah ! Je suis donc une épaule sur laquelle se reposer quand on a un problème. Que me vaut ce statut de bonne âme ? Et de si loin en plus.
Je suis Mme Marie Wambek, l’Epouse du Géneral Roberto Wambek (décedé) qui était en meme temps l’ancien Ministre de Defense et Chef de l’Armée de la République de Guinée Bissau dans le régime défunt de Mr. Bernado Viera. Pendant le Coup d’Etat mené par le Géneral Ansumane, qui a reussi a retirer le pouvoir de Mr. Bernado Viera, mon mari était assasiné.
Hou là là… ça fait beaucoup de grands personnages morts et une veuve éplorée. Des gens aussi importants, c’est forcément honnête…

A l’éveil de cette turbulence, ma famille et moi, nous avons pris fuite à Cotonou, Republique de Bénin afin d’eviter tout embarras et toute eventualité du nouveau gouvernement, qui a confisqué toutes les propriétés et les comptes bancaires des supporteurs de l’ancien Président, Mr. Bernado Viera.
Ohhh c’est trop ballot ça. Se retrouver comme ça en exil, veuve. Quand elle parle de sa famille qui a fuit avec elle, c’est qui ? Son keum il est mort. Mais bon, qu’est ce que ça peut me faire à moi ?

Me trouvant dans cette situation malheureuse, je cherche quelqu’un de confiance dans votre pays qui acceptera de recevoir de toute urgence pour moi, une somme de quinze million de dollars americain (US$15 000 000..00). Cet argent s’avere le seul bien que nous avons à l’heure actuelle et c’est encore intact dans une Société de Securité oé mon mari l’a deposé avant de mourir.Par cette note, je vous prie de bien vouloir m’assister é sauvegarder urgemment cet argent dans votre pays. J’ai déjà conclu tout arrangement d’obtenir legalement tous les papiers justificatifs vous permettant de retirer cet argent en tant que mon curateur et beneficiaire legitime du fond. Avec l’espoir de nous rencontrer dans le futur proche, nous allons discuter notre relation mutuelle de business ainsi que la possibilité pour vous d’obtenir le Permis de Residence pour mes enfants et moi dans votre pays. Nous ne sommes pas é l’aise ici en Afrique pour raison de securité. Je dois avouer que notre survie depend maintenant de votre assistance.
Ah d’accord ! Elle est veuve, en exil mais avec plein de pognon. C’est là que Super Ouam intervient. Je vais récupérer les 15 millions de la veuve pour elle. C’est super logique en fait car elle ne peut pas faire autrement que de faire appel à un inconnu pour lui confier ses 15 millions de dollars. Puis bon, je vais obtenir des papiers pour tout ce monde là. Les enfants m’appelleront “tonton". Ah l’Afrique ! Mais au fait, j’gagne quoi moi dans cette histoire ?

Je suis pret à vous compenser avec une somme de US$4 million à la reussite de cette affaire.
Ah bon ! Y’a pas écrit Armée du Salut là haut. Au fait, 4 millions de dollars ? Ca fait combien en anciens francs ?

Je repose toute ma confiance en vous. Priere de ne pas me desappointer. Priere de traiter cette affaire en toute confidentialité.
Ah j’ai cru un instant qu’elle était folle de s’adresser comme ça à un inconnu. Mais elle me demande de promettre, c’est plus sûr.

Je vous garantis que vous ne courez aucun risque dans cette operation. Aidez-moi, Aidez-moi s’il vous plait.
Ouais, de toute façon, c’est pas moi qui vais confier 15 millions de dollars à un inconnu, c’est elle. Moi, je prends pas de risque

Merci de me contacter avec mon email privé

Esperant recevoir de vos nouvelles.

Meilleur Compliment.

Mme Marie Wambek
Son e-mail privé, ouais, c’est mieux, parce que avec de telles sommes en jeux.
Alors, ça fait combien ? Plus de 5 milliards anciens ? La vache !
Euh… et 15 millions de dollars, ça fait combien ? Pa’sque la veuve, ça s’trouve, je vais pas lui rendre ses 15 millions, éh éh éh.

Je croyais naïvement que ces propositions étaient une invention récente, favorisée par le réseau des réseaux.
Que néni, Vidocq himself en 1789 démontait le mécanisme de cette arnaque, alors appelée “Lettre de Jérusalem” et dont le déroulement bien que moins moderne était identique :
- on attire le pigeon avec du grain, beaucoup de grain,
- on lui fait engager des frais, faibles en regard des gains, pour récupérer le magot,
- on disparaît une fois que les versements ont été effectués par le pigeon.

L’origine de cette arnaque est décrite sur le site www.languefrancaise.net

La versioin moderne ajoute un compte en banque pivot pour les transactions.
L’arnaqueur, pour rendre les choses pratiques, fait ouvrir au pigeon (qu’il appelle alors son partenanaire) un compte dans une banque locale avec double procuration (le pigeon et l’arnaqueur). C’est sur ce compte que sont sensé transiter les millions de dollars… mais dans un premier temps, tous les frais à engager pour libérer le magot (frais d’avocat, de déblocage, d’assurance…) transitent par ce compte.

Ensuite, la distance, la honte d’avoir été ainsi abusé, et le manque total de la moindre adresse ou preuve matérielle fait que le pigeon abandonne généralement les poursuites.
On relate le cas de pigeons qui se sont rendus sur place, soit au cours du processus (voulant remettre eux mêmes l’argent, en liquide, aux intermédiaires), soit après avoir pris conscience que l’argent ne serait JAMAIS versé sur le compte ouvert

Les premiers se sont fait délester de leur argent voire plus avec une séquestration et extorsion, les second, venu chercher réparation ou vengeance, ont été tués.
Nous voyons donc que ce n’est pas de la petite escroquerie, mais que l’on est plus face à des bandits de grand chemin.

Alors, méfiez-vous des propositions trop alléchantes.

Amitiés,

Bruno

25/2/2005

Une russe de plus dans ma collection

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 10:24 am

J’ai craqué pour une montre qui ne se porte pas au poignet mais qui s’encastre dans un tableau de bord d’avion de chasse soviétique (on dit russe maintenant).

J’en ai fait une mini revue afin d’en expliquer rapidement le fonctionnement et l’intérêt. Elle est ici.

Ce genre d’objet authentique se trouve pour quelques dizaines d’euros sur e-bay, auprès de vendeurs russes, très actifs, très sérieux et très serviables.
Vu l’investissement, je ne peux que conseiller l’achat de cet objet, qui peut par ailleurs être monté sur un socle transformant l’instrument en horloge de bureau.

Amitiés,

Bruno

13/2/2005

Aujourd’hui j’ai mis ma Navitimer !

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 8:38 pm

Ce matin, en me demandant quelle montre j’allais mettre pour affronter ce dimanche qui s’annonçait perturbé (neige, vent, brouillard…) je suis tombé en arrêt sur ma Breitling Navitimer “tout court".

Breitling Navitimer Réf: A23322 (2004)

Je me suis dit :"Tiens, ça fait longtemps que tu ne l’as pas mise, c’est le bon jour".

Comme elle était arrêtée, j’ai du la remettre à la bonne date. Las, elle indiquait le 16. Avec cette version de la Navitimer, équipée du ETA/Valjoux 7753, appelé après sa finition chez Kelek Breitling 23, la disposition tricompax (3, 6, 9) que j’adore a au passage fait perdre le système de mise à la date rapide.
Petit inconvénient me direz vous. Certes, il y a pire. Mais c’est quand même super chiant et long pour passer du 16 au 13 puisqu’il faut passer 28 fois minuit.
Si l’on applique la méthode tour de cadrans, ça en fait 28 * 2 = 56 ! C’est très long.
Si l’on applique la méthode je recule jusqu’à 8h (20h) environ, puis j’avance jusqu’à 1h environ et je recommence, c’est un peu plus rapide, mais bon, ça ne vaut pas un “quick set".
Au passage, cette méthode, pourtant préconisée par Breitling m’a perturbé au début. En effet, je m’étais toujours laissé dire que reculer l’heure dans la zone 20h – 4h faisait courir un risque de déréglage du mécanisme de changement de date.
Ca doit dépendre des mouvements alors, puisque su celui-ci, c’est possible et même normal.
Je me suis quand même résolu à la laisser tourner sur le remonte montre pour ne pas avoir à recommencer trop souvent.
Quand je pense au mois de février et ses 28 jours… j’en suis fatigué d’avance.
Mais, car il y a un mais, une fois la montre réglée et passée à mon poignet, quel pied !
D’ailleurs, un instant, je me suis dit “je vais attendre le 16 pour la remettre, tant pis, c’est dans 3 jours seulement", puis rapidement, je me suis ravisé :"non, elle est trop belle, je veux la mettre aujourd’hui". Une sorte de CHI économique, sur une montre que j’ai déjà.

Cette Navitimer est une telle réussite esthétique que cette séance de 5 minutes de réglage est oubliée.
La mienne est récente et date de 2004. Néanmoins, entre autres grâce à cette disposition tricompax qui fait perdre le quick set du 7750, c’est l’une de celles qui se rapproche le plus au niveau dessin de l’originale des années 50. Il y a eu des versions “Heritage” qui tentaient de reprendre l’esprit de l’originale, mais on devait alors, d’une part se contenter d’un mouvement modulaire ETA289x + plateau Dubois-Depraz, mais également de quelques surcharges au niveau du cadran, comme cette étrange idée d’avoir surligné le guichet d’une indication “DATE".
La lignée Navitimer est longue, et à l’occasion de la sortie de ce modèle, en 2003 et qui est clairement dans l’esprit du marketing Breitling une réinterprétation moderne de l’original, le Chronolog (catalogue Breitling) retrace les époques et les versions successives de la Navi’.

L’original me direz vous n’avait pas de date, donc pas d’ennui de cet ordre. Oui, certes, mais la date, c’est quand même la complication dont je me sers le plus, soit environ 20 fois par jour.
Sinon, la disposition des compteurs, blancs nervurés sur le cadran noir, les petites aiguilles noires qui contrastent si bien avec, les multiples et pourtant lisibles marquages de la règle à calcul, le tour de la lunette crénelé, le rehaut blanc si finement marqué, le tachymètre, la petite flèche rouge au bout de la trotteuse du chrono, ses poussoirs proéminents, sa grande couronne, sont verre bombé sans reflets… tous ces petits trucs font de cette montre un régal pour les yeux.

Bref, ce dimanche fut particulièrement joyeux grâce à ma délicieuse Navitimer.

Amitiés,

Bruno

12/2/2005

Une visite chez Kronometry Paris

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 4:56 pm

Ce Week-End, Kronometry organise une vente privée (sur invitation seulement) et propose des tas de montres de haut de gamme à des prix équivalents à ceux du marché gris sur certaines marques.

C’est, pour les habitués de l’achat sur le web, l’occasion d’aller réaliser un achat en boutiques, profitant des conseils avisés d’un véritable professionnel et en goûtant à l’ambience luxueuse d’un véritable point de vente haut de gamme.
Chez Kronometry, je connais fort bien Clément qui fait partie des tout premiers membres du forum de Chronomania et qui a repris la boutique Kronometry de Paris.
Si vous allez chez Kronometry, faites appel à lui, il est passionné et ne vend que les montres qu’il aime. Les autres membres de l’équipe sont également sympathiques, rassurez-vous.
Et ça sera l’occasion de voir quelques pièces intéressantes, dont certaines peu courantes, même si vous n’êtes pas forcément la cible.

La dernière fois que j’y suis allé, outre le fait que je me suis offert une IWC Portofino acier fond blanc (img 210ko), ce fut l’occasion de découvrir une marque que je ne connaissais pas très bien, c’est à dire que de nom et par les photos dans les magazines. Cette marque est DeWitt.
Pour être honnête, je n’appréciais pas trop le design des boîtes de chez DeWitt que je jugeais d’après les photos un peu rococo.
Mais chez Kronometry alors que j’attendais que Clément ait terminé son coup de fil, je suis tombé en arrêt devant la New Emotion Tourbillon, or blanc, cadran/platine bleu.


le New Emotion Tourbillon Or gris

A voir en vrai, cette pièce est magnifique… je sais, on n’y croit pas au début, mais si ! Une fois qu’on l’a au poignet, on ne veut plus l’enlever.
Comme j’avais bien aimé celle-ci, Clément a sorti le même en or rouge.


le New Emotion Tourbillon Or rouge

Moins facile à mettre dans le métro à cause des convoitise que cette montre à 150 k€ peut engendrer car plus ostentatoire qu’en or gris.

Malheureusement, il n’avait pas la version en titane :


le New Emotion Tourbillon Titane

Ensuite, on est passé à la “GMT” de chez DeWitt.


la New Emotion Dual Time Zone Or gris

S’en est suivi une discussion sur les deux aiguilles rouges. En imaginant celle au douze en noir, et celle qui indique la seconde heure en blanc… de toute façon, si vous n’aimez pas les aiguilles rouges, vous pouvez les faire faire de la couleur que vous voulez en demandant gentillement ;o).

Pour finir, voici la New Emotion Chronograph. C’est un mouvement Venus NOS qui est retravaillé par deWitt en profondeur. Belle pièce également, avec une sensation au remontage qui vient d’une autre époque et un touché des poussoirs très… roue à colonne.


Le New Emotion Chronograph Or rouge

Que retenir de cette visite ?
Ben que j’ai une montre de plus, une IWC qui plus est, et que les DeWitt vallent la peine qu’on s’y arrête.
D’ailleurs, je donne l’adresse de Kronometry à Paris et vous invite à aller voir ces montres, et bien d’autres, tout en passant un moment agréable avec Clément.
Kronometry 1999
60, rue François Premier
75008 Paris - France
Tél : +33 1 42 25 15 41

Si vous avez faim en sortant, je vous conseille l’excellentissime Al Ajami, restaurant libanais qui fait l’angle des rues François Premier et Lincoln (+33 1 42 25 38 44). Prendre un “meze” pour goûter des tas de choses.

Amitiés,

Bruno

10/2/2005

Bon, ben voilà… le Blog de l’accro du tic tac est ouvert

Classé dans: — l'accro du tic tac @ 10:35 pm

Salut à tous,

je cède à la mode, et je lance mon blog.
Il y sera traité de montres, bien sûr, mais aussi d’autres trucs, à décider selon les humeurs du moment.
En attendant, je vais réfléchir au premier article de ce journal… restez branchés !

Tiens, aller, pour patienter, une petite photo de ma dernière acquisition :
une Omega Speedmaster “Seamaster” Professional Mark III de 1974.
Omega Speedmaster Mark III - 1974

Plus d’info sur les Speedmaster sur le superbe site de Jean-Michel, Speemaster Mission et bien entendu sur le site du maître mondial incontesté de la Speedmaster, dans le coin bleu, Mister Chuck Maaaaaaddddoooxxxxxxxx !

Bon, bien sûr, il y a toujours la revue de mes deux Speedmaster, la Professional Saphir/Saphir et la Racing. Ca se passe ici

Amitiés,

Bruno

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